Dès potron-minet, Catherine, notre voisine, nous amène à la gare d’Ambérieu-en-Bugey, juste à temps pour prendre le train direction Saint-Etienne. Puis changement pour Clermont-Ferrand, où nous dégotons un p’tit square près de la gare, avec banc à l’ombre. Casse-croûte, salade de lentilles maison + sandwich au jambon, le tout sous une chaleur torride, après s’être fait assommer au bar face à la gare, Le Saint-Georges, où nous avons payé un demi 2,50€ et un galopin à 2,30€ !
Nous voilà embarqués dans le train de Nimes, descente à Langeac à 14H. La chaleur a progressé dans l’insoutenable et cerise sur le gâteau, la réception du camping n’ouvre qu’à 17H… Retenez bien cet horaire.
Dans l’attente, nous nous réfugions sous un très bel arbre (tilleul) à l’ombre accueillante, et nous trempons nos pieds dans l’Allier peu profond, où évoluent goujons et chevesnes.
Finalement, l’homme du camping, apostrophé à la réception à 16H30 consent à nous ouvrir le gite, sympa au demeurant, bien équipé et frais.
Le temps de faire quelques courses au Lidl du coin, sous une chaleur étouffante, et des cieux menaçants, nous nous hâtons de rentrer. L’orage éclate avec éclairs, tonnerre, pluie abondante et petits grêlons. Nous sommes rejoints par un américain d’origine asiatique, qui, après avoir transité par Singapour, est venu au mariage d’un ami originaire de l’Auvergne profonde.
Nous ne résoudrons pas l’énigme de Maître Lu à la volubilité sympathique, et qui nous a étonné par sa connaissance encyclopédique du football européen.